Objets

Objets

Nous arrivons dans ce monde Nu… Et nous partirons tel quel…

Entre-temps, on possède, on offreon se laisse offrir, on renonce, on s’allège ou pas… et certains objets prennent leur place d’une façon ou d’une autre.

… Une peluche en cadeau pour l’adulte que je suis, à un moment où j’avais bien besoin d’espoir. Merci.

Une tête bien pensive, peut-être triste ? avec cet appareil qui attend de donner au centuple. J'aurais dû vous mettre dans ma valise... mais bien-sûr que non ! ce n'est pas possible de suivre tous les chemins de son coeur. Vous êtes là et je peux me souvenir de la vitrine de ce magasin qui vendait quoi au juste ? Et de la lagune à côté, et de l'italien chanté, qui se faufile dans les ruelles.Cela vous aurez manqué, j'en suis certaine...
Je t'ai trouvé, Petite Pomme, dans Il giardino segreto della scola spagnola, à Venise : si belle, si rouge, si appétissante. Seules des mains d'enfants peuvent donner vie à un fruit... pour de faux !
PARTIR... VOYAGE... MER

J’ai beau savoir, je trouve toujours étrange et rassurant, que le début d’année ressemble à ce que je me souhaite. Cette année 2023 : rester un peu plus à l’abri des regards et protégée. Je me promène dans tes allées, seule, le temps est morne et pourtant je suis heureuse de ce calme et de tes œuvres emmitouflées. On a pris soin d’elles, c’est toujours une bonne nouvelle. Tes ombres nous murmurent combien la patience est une vertu, nous rappellent que rien ne dure, que le Printemps reviendra réchauffer notre cœur et notre corps. Tout pourrait être triste et pourtant cela me met en joie, ou plutôt me refait toucher du doigt combien il faut se réjouir du présent, quel qu’il soit. Que nous pourrons guérir de nos blessures, que nous pourrons à nouveau nous réjouir, qu’il suffit d’avancer, de regarder en conscience et remercier.

LES CHAISES. « Objets inanimés, avez-vous donc une âme » ? Attendez-vous que la Vie de partage reprenne ses droits ? Que ce temps indéfini, imposé par le confinement, cesse et vous autorise à nous accueillir avec un : Enfin vous ! Rêvez-vous de vous mettre en fête ? Là tu m’essuies, là tu poses ton café, et voilà votre Pression, c’est pour qui le Perrier avec sa rondelle de citron ? Qu’il revienne le moment : cette chaise est libre ? qu’elle glisse sur le bitume ou sur le sable, à l’ombre d’arcades ou sous une paillotte, dans un coin de rue ou sur la grand place ? que nous cherchions une place assise pour être ensemble, pour se parler, se rencontrer ou observer, espérer la rencontre ? Après. Souvent. Vous êtes restés cadenassées, enfermées, vides, oubliées. Trop tôt ? ou trop tard… Le mal était fait pour beaucoup d’entre vous. Je vous ai vu, je vous ai observé, je vous ai photographié. J’ai annulé. J’ai baissé la tête. Si encore, nous avions appris.
Lieu atypique pour les 90 ans de mon papa ! Quand la nature s'invite ! J'adore.
Tristesse, ces maisons qui nous entourent et restent à l'abandon..
J'ai fait imprimer certaines photos, sur magnets, après le confinement, pour les offrir aux commerçants restés disponibles, dans mon quartier : boulangerie(s), pharmacie(s), alimentation...

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