À propos de

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Nadine Biolley Photos
Nadine Biolley Photos

Une envie de « ranger », d’organiser des milliers de photos que j’ai pu prendre depuis des années ; des moments oubliés, des photos perdues. Des Albums qui prennent la poussière, rarement ouverts…

Alors ? : Un blog personnel pour partage, parce que la créativité, si minime soit-elle, prend Vie par le regard de « l’autre ». Un blog qui va évoluer, la curiosité chevillée : on devient « le badaud de soi-même ». (expression inspirée du livre de Jean Carmet). Peu importe qu’on prenne le train ou que l’on reste sur le quai de la gare : tout est à découvrir si l’on a les yeux ouverts. Je partage ce qui me fait du bien. Entamée au quotidien par ce qui est laid, de ce qui fait mal, je trouve dans la beauté des choses, la force d’avancer et de préserver cette petite flamme d’Espoir et de Vie. Je suis parfois surprise qu’au milieu de souvenirs intenses : un détail s’impose ; mes souvenirs et émotions vont s’articuler autour de celui-ci…

Le regard et l’âme captent des choses qui s’installent. Tu le sais après. Même longtemps après : voilà ce qui m’intéresse : Ces petits riens qui te font du bien et entendre les battements de La Vie. Bien-sûr, il y a plein de beaux moments et émotions non imprimables, bien lovées dans un coin de ma tête… Cette partie d’intimité non partageable me ravit au même titre.

Il y a aussi ce film « After Life », visionné il y a peu de temps, qui m’a poussé dans ma réflexion.

After Life, film Japonais de 1998, réalisé par Hirokazu Kore-Eda. « Quelque part entre le ciel et la terre, vingt-quatre défunts sont invités à raconter leur souvenir le plus intense, afin que celui-ci soit filmé et qu’on puisse les munir de la cassette avant de les laisser franchir les portes de l’éternité… » Certains vont y arriver, d’autres vont avoir plus de mal…

Pas simple de choisir un moment intense avec lequel on souhaite partir, soit parce qu’on a la chance d’en avoir plusieurs, soit parce que le mot « intense » est trop « intense », ou parce que notre esprit a du mal à les percevoir. Le film montre notamment le souvenir d’un homme sur un banc, il ne se passe rien à l’œil nu et pourtant…

Peu de photos, parfois, sur une ville, un thème : je tire le bout de laine de la pelote emmêlée et les souvenirs affluent, voilà ce que recherche. Trouver le fil de la mémoire et les émotions vont s’ouvrir. C’est cela que je veux : ce blog pour « fixer » la Poésie de la Vie…

Fixer l’insignifiant qui se pare de beauté, et peut-être même, de l’autre côté de l’écran, s’ajouteront vos images de cœur, avec enthousiasme et légèreté.

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